Les antioxydants protègent les cellules de l’organisme contre les effets néfastes de l’oxydation. Ils neutralisent les radicaux libres produits par le corps et qui sont responsables de l’endommagement des cellules. Et parce que l’aronia frais est riche en antioxydant, il a une valeur ORAC (acronyme pour Oxygen Radical Absorbance Capacity, signifiant la capacité d’absorption des radicaux oxygénés) – la plus élevée parmi tous les fruits.
100 g de baies d’aronia fraîches contiennent entre 1 à 1,4g d’anthocyanes – pigments polyphénoliques – (plus que le bleuet, la canneberge, l’acaï et les baies de goji). En comparaison, 100g de myrtilles fraîches ne contiennent que 300mg d’antioxydants. Lorsque les baies d’aronia sont séchées, ces valeurs sont démultipliées.
Les antioxydants jouent un rôle capital dans la thérapie du cancer sur le plan alimentaire en tant que capteurs de radicaux libres, mais ils sont aussi très utiles chez les sujets sains car ils préviennent les maladies cardio-vasculaires, en retardant le vieillissement cellulaire.
Les promesses de l’aronia : zoom sur un fruit aux mille vertus
Une baie à puissante action antioxydante
En Suisse, le Prof. Kurt Hostettmann, a largement contribué à la notoriété et au développement de l’aronia.
Dans son livre, « Tout savoir sur les plantes anti-âge » aux Editions Favre, 2013, il souligne la forte concentration d’antioxydants contenus dans l’aronia. Il affirme que ce fruit présente des propriétés très similaires à l’açaï. Mais au contraire de l’açaï, que l’on doit importer de la région amazonienne et avec un bilan carbone défavorable, l’aronia pousse dans nos régions (Europe et Amérique du nord). L’aronia, le cassis, la canneberge sont avec les baies de goji et l’acaï des fruits très riches en antioxydants. Mais face à ces derniers, c’est l’aronia qui remporte la palme avec un taux nettement supérieur d’antioxydants. A titre d’exemple, elle contient trois fois plus d’anthocyanes que le cassis et quatre fois plus que la baie de goji !